Monspecialisteauto.com vous aide à acheter votre voiture d’occasion

L’idée est venue, comme une évidence, d’une expérience personnelle. « Je cherchais une voiture d’occasion et j’ai demandé à mon collègue, Jean-Michel Cochet, de m’accompagner, raconte Sacha Sardo, alors jeune développeur Web. Mécanicien, il avait géré des ateliers de vente et de mécanique. Et je me suis dit : en fait, on n’a pas tous un Jean-Michel sous la main quand on achète sa voiture entre particuliers ! Alors que des Jean-Michel, il y en a partout en France… » Monspecialisteauto.com était né.

Créée en juillet 2016 à Suresnes, au sein du conseil national des professions de l’automobile (CNPA), la société est aujourd’hui hébergée à la Station F, le campus de start-up fondé par Xavier Niel à Paris (XIIIe). Son siège social reste à Puteaux. « Nous sommes une équipe de cinq personnes et nous disposons d’un réseau de 650 mécaniciens disponibles 7 J/7 partout en France », souligne Sacha Sardo.

« Le technicien livre un diagnostic complet à l’acheteur : à lui de faire ensuite son choix »

Pour 140 €, ces professionnels vont inspecter sur place la voiture que vous convoitez. Avec ou sans vous. « Ils vérifient tous les documents administratifs, inspectent les équipements principaux, les soubassements, ils ouvrent le capot, font un test statique et un test routier, détaille le PDG de 24 ans. Ça prend en moyenne une heure pour une Clio. » Pour ce prix, le site garantit uniquement les « pièces d’usure comme les freins et les pneus ». « Pour les acheteurs qui veulent être encore plus rassurés, on vend des garanties mécaniques à 80 € pour le moteur, la boîte de vitesses et le pont », note Sacha Sardo.

Chaque année, 3,6 millions de personnes achètent leur voiture entre particuliers. « A ce jour, monspecialisteauto.com effectue environ 500 inspections par mois. Le technicien livre un diagnostic complet à l’acheteur : à lui de faire ensuite son choix. » Les mécaniciens, payés 60 € l’inspection, sont des professionnels déjà en activité à leur compte ou salariés. « Financièrement, c’est du bonus pour eux et l’aspect conseil valorise leur métier », vante Sacha Sardo, qui souhaite pouvoir proposer 1 000 mécanos en France d’ici mi-2018.

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